Goût de France : A la rencontre de Jean-Luc Boulay, chef du restaurant Saint-Amour

Son parcours

Originaire de France, Jean-Luc Boulay y a acquis une solide formation de cuisinier et de pâtisserie. En 1976, il poursuit sa carrière à Québec. Quelques années plus tard, il crée avec son associé Jacques Fortier le restaurant Le Saint-Amour dans le Vieux Québec, qui deviendra au fil des années une des grandes tables gastronomiques du Québec, maintes fois honorées, spécialisée dans les produits régionaux tel le foie gras. C’est en avril 20012, qu’il ouvre son dernier restaurant Chez Boulay-bistro boréal en compagnie d’Arnaud Marchand.

Pendant son cheminement professionnel, Jean-Luc Boulay a participé à une cinquantaine de stages de perfectionnement en Europe, tels que l’école Le Nôtre et Bellouet Conseil à Paris. Il a eu le privilège de représenter l’art culinaire québécois en Belgique, au Japon, en Malaisie, en Italie, à Whistler, en Martinique ainsi qu’aux jeux olympiques d’hiver 2010 à Vancouver.

Quel est la spécialité incontournable de votre restaurant ?

La spécialité de mon restaurant est le foie gras de canard de la région, celui de la ferme Goulu.

Qu’est ce qui pour vous défini la gastronomie française ?

La gastronomie française est la cuisine la plus diversifiée qui existe. Elle est axée sur les produits de qualité, elle est très technique et elle maitrise parfaitement les cuissons des produits, elle les met en valeur sans les dénaturer.

Comment caractériseriez-vous les principales différences, s’il y en a, entre les gastronomies québécoise et française ?

La gastronomie québécoise a les mêmes bases que la gastronomie française, mais on s’inspire des produits locaux et des produits indigènes nordiques.